WARABIZ HUMANITARY DRC
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Situation à Goma (province du Nord-Kivu, RDC) — selon des rapports des Nations UniesVille de Goma
Posted on 29 aug 2010 by Owner | Filed under templates, internet with Comments 7
1. Déplacements massifs L’intensification des combats entre l’armée de la RDC et le groupe rebelle M23 autour de Goma a provoqué des centaines de milliers de déplacements. Par exemple, plus de 400 000 personnes ont été déplacées dans les provinces de Nord-Kivu et Sud-Kivu depuis décembre 2024. United Nations Population Fund +2 HCR +2 À Goma même, des estimations indiquent qu’environ 900 000 personnes vivent dans des conditions précaires. Bibliothèque Numérique Les camps de personnes déplacées ont été en partie détruits ou fermés, provoquant de nouveaux départs. 2. Services essentiels à l’arrêt ou très dégradés L’accès à l’eau potable et à l’assainissement est sévèrement affecté : suite à des coupures, l’agence UNICEF est intervenue pour fournir de l’eau à 700 000 personnes à Goma (dont environ 364 000 enfants) par jour. UNICEF +1 Le système de santé est débordé : plus de 2 000 blessés depuis le début de janvier dans la région, des hôpitaux saturés ou hors service, des risques accrus d’épidémies (choléra, mpox, rougeole). United Nations Peacekeeping L’insécurité alimentaire est aussi préoccupante : au niveau national, un quart de la population souffre d’insécurité alimentaire aiguë, ce qui a un impact fort dans l’est (et donc à Gom 3. Insecurité, violences et vulnérabilités accrues Le conflit a entraîné des violences contre les civils, des recrutements forcés, des violences sexuelles liées à la situation de déplacement. Bibliothèque Numérique +1 Les personnes déplacées vivent dans des sites très exposés (zone de combat, armes à proximité) ; la protection est faible. The United Nations Office at Geneva Le retour des personnes déplacées n’est pas toujours synonyme de sécurité, car les zones de retour restent instables.
4. Principaux défis et besoins urgents Approvisionnement en eau et assainissement : rétablir les infrastructures d’eau, désinfection des sources, éviter les épidémies. Services de santé : relancer les hôpitaux, approvisionnement en médicaments, gérer à la fois les blessures de guerre et les maladies infectieuses. Protection des civils : camps sécurisés, lutte contre les violences basées sur le genre, soutien aux enfants séparés ou non accompagnés. Sécurité alimentaire et moyens de subsistance : rétablir la production, apporter de l’aide alimentaire immédiate, soutenir les familles vulnérables.
5. Ce qu’il faut retenir La situation à Goma est grave et en aggravation rapide. Ce qui était déjà une crise humanitaire majeure s’est transformé, avec l’escalade des combats, en une urgence multidimensionnelle : déplacements massifs, pertes d’accès aux services essentiels, vulnérabilité accrue. L’intervention des agences de l’ONU est forte mais les ressources et l’accès sont limités dans un contexte de conflit et d’insécurité.
Voici un résumé de la situation de la population dans le territoire de Djugu, d’après des rapports d’organismes des Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) et d’autres agences de l’ONU :
Posted on 11 sep 2018 by Owner | Filed under templates, internet with Comments 11
Depuis début 2025, il y a une escalade des violences dans le territoire de Djugu (et dans d’autres zones de l’Ituri). UNICEF +3 Daleel Madani +3 Donare +3 En mars 2025, dans la zone de santé de Fataki et autres parties de Djugu, des affrontements intenses entre groupes armés ont provoqué des déplacements de population et la suspension d’aide humanitaire. Daleel Madani +1 Au 31 août 2025, on estimait à environ 623 000 déplacés internes dans le seul territoire de Djugu. CongoRassure +1 Entre juillet et août, plus de 122 000 nouvelles personnes déplacées dans plusieurs zones de santé de Djugu. 7sur7 +1
L’accès humanitaire est gravement perturbé. Des routes principales (ex. RN 27) sont bloquées ou devenues dangereuses, isolant des communautés. Daleel Madani +1 Plusieurs structures de santé et organisations humanitaires ont dû suspendre leurs activités, privant des centaines de milliers de personnes de services essentiels.
Les secteurs de l’eau, de l’assainissement, de la protection, de la santé et de l’alimentation sont particulièrement affectés. L’insécurité, les déplacements fréquents et la destruction d’infrastructures compromettent la production agricole, l’accès aux champs, à l’eau potable. Fews +1 Les enfants et les femmes sont parmi les plus vulnérables aux violences, aux violations des droits de l’homme et au risque de recrutement forcé.
oints clés / défis L’ampleur des déplacements est très élevée : Djugu concentre une grande part des déplacés de la province d’Ituri. L’insécurité persistante empêche un retour sûr vers les villages d’origine et ralentit la reprise des moyens de subsistance. Les camps ou zones d’accueil sont souvent improvisés ou surchargés, avec peu de services, ce qui augmente les risques sanitaires et de protection. Le manque d’accès (routes coupées, zones de santé isolées) limite l’acheminement de l’aide humanitaire. Même en situation de calme relatif, la menace de violences reste élevée, ce qui rend la situation « fragile » plutôt que stable.
Voici un panorama de la situation dans la province du Sud‑Kivu (RDC) d’après différents rapports des agences de l’Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) et de l’United Nations Children’s Fund (UNICEF)
Posted on 11 sep 2018 by Owner | Filed under templates, internet with Comments 11
Principaux constats La province connaît une montée des violences et des combats, en particulier dans les territoires de Kalehe, Uvira, Walungu et Minova. UNICEF +2 Donare +2 Ces violences ont provoqué des déplacements massifs : par exemple, plus de 178 000 personnes ont été déplacées dans Kalehe entre début janvier et fin janvier 2025. UNICEF +1 L’accessibilité humanitaire est très limitée: les routes sont endommagées ou dangereuses, l’accès à certaines zones est bloqué.
Le retour de populations est aussi concerné : à Sud-Kivu, plus de 600,000 personnes seraient retournées à leur domicile, selon un rapport de juillet 2025. outefois, même en cas de retour, les conditions restent précaires : manque d’infrastructures, réparations lentes, services de base insuffisants (santé, eau, protection) sont des défis majeurs
- Protection: des cas de violences sexuelles, de recrutement de mineurs, de destruction de biens civils sont signalés.
- Santé / épidémies: les conflits contribuent à la détérioration des services de santé, ce qui rend la population plus vulnérable aux maladies.
- Alimentation et moyens de subsistance : le déplacement, l’insécurité et la perte des terres cultivables aggravent l’insécurité alimentaire.
- Logistique & accès humanitaire: les organisations sont confrontées à des contraintes importantes pour acheminer l’aide vers les zones les plus touchées
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